LUTTER contre l’isolement et la solitude que peuvent rencontrer les personnes âgées
APPORTER du temps et de la présence aux ainés et améliorer leur santé (physique et psychologique)
PARTAGER des activités, des connaissances et des savoir-faire entre les anciens et le/la volontaire
MAINTENIR les personnes âgées à domicile
Budget
temps nécéssaire
6 000 € (par saison pour un-E service civique)
3 à 6 mois
Qui s'implique ?
La commune, le CCAS, les aînés, la personne chargée de la mission, les familles (éventuellement)
Les points de vigilance !
Le choix de la personne est très important, car c’est la qualité du contact qui va déterminer le succès du projet. Il faut veiller à son appétence pour les activités partagées avec les personnes âgées, sa sociabilité et son ouverture d’esprit, sa délicatesse. Il conviendra aussi de trouver un logement au loyer modéré pour le-la chargé de mission.
LEs étapes
Étape 1
Recruter le/la chargé.e de mission bonheur. C’est une étape primordiale pour le bon déroulement du projet. Il faut s’assurer que la personne corresponde au profil recherché, et clarifier les missions et le contexte géographique (isolement).
Étape 2
Expliquer la démarche aux aînés. Faire une communication adaptée au public (lettres d’infos, porte à porte, phoning…). Expliquer aussi la démarche aux familles, en leur précisant que le/la chargé-e de mission ne vient pas les remplacer !
Étape 3
Organiser un temps de rencontre et d’échange entre le/la chargé-e de mission et les personnes pouvant devenir bénéficiaire de l’accompagnement. Distribuer la carte de visite et laisser aux personnes le soin de contacter le/la chargé-e de mission pour planifier la suite.
Étape 4
Elaborer un “guide de la mission” qui va répertorier les besoins, envies, activités favorites de chacune des personnes souhaitant bénéficier du service. Cela va permettre au chargé de mission de créer son emploi du temps et de s’adapter à ses interlocuteur-ice-s
Étape 5
Étape 6
témoignage :
Qui êtes-vous ?Je suis Monique Gerassi, âgée de 76 ans et j’habite à Montvalezan. Je bénéficie des visites de la chargée de mission bonheur.
“Ca m’apporte beaucoup”J’étais super contente, cela s’est bien passé. J’en ai connu trois, et elles étaient aussi bien les unes que les autres ! Oui, sur les trois années, les jeunes filles étaient toutes très sympathiques, elles s'occupaient bien des personnes âgées ! Moi je suis encore autonome, mais pour les mamies qui ne peuvent plus bouger, c’est encore plus important, et elles étaient vraiment, vraiment contentes ! J’ai surtout fait de la marche avec elles, car je marche encore beaucoup. On discute des plantes, de la nature, puis Noéline venait de la Drôme, que je connais un peu, donc c’était un point commun qui rapproche ! Mais sinon, il y a plein d’autres activités possibles : jouer aux cartes, faire la cuisine, discuter, accompagner faire des courses… Ça m'apporte beaucoup, que du bonheur, en fait.
Des souvenirs partagésJe garde de très bons souvenirs des promenades, des petits apéros, les goûters…
Mon meilleur moment passé avec la chargée de mission, c’était l’avant-dernier jour avant qu’elle parte. Je l’ai emmenée au Monal à pied, c’est un petit village. La commune nous a prêté un véhicule pour nous rapprocher, puis on a marché, pique-niqué, on a passé toute la journée ensemble là-haut ! On a vu des marmottes, bref, c’était super.
Un besoin réel de présenceOn est un petit village de trente personnes, et toutes les personnes âgées, hommes et femmes, ont adhéré à ce dispositif. Je suis originaire de Sainte-Foy-Tarentaise, et je pense que les habitants là-bas seraient aussi intéressés. Il y a beaucoup de gens qui aimeraient avoir cette présence. Surtout l’hiver, c’est long, et cela fait du bien que la chargée de mission bonheur passe de temps en temps. Il faut que cela perdure et que d’autres territoire s’y mettent !