Renforcer la convivialité et l’esprit communautaire.
Budget
temps nécéssaire
5 500 €/an
6 mois à 1 an.
Qui s'implique ?
La communauté de communes et/ou simplement
la commune, les services techniques pour
l’entretien des panneaux, une personne chargée
de la mobilité, les utilisateurs du dispositif qu’ils
soient habitants à l’année ou simplement de
passage !
Les points de vigilance !
Déployer le dispositif c’est une chose, il faut
ensuite communiquer, animer, promouvoir
l’initiative RezoPouce pour la faire vivre sur le
territoire !
Les changements de comportements ne seront
pas immédiats mais gardons en tête l’objectif
d’une mobilité durable pour un monde vivable
LEs étapes
Étape 1
Analyser les besoins (visiteurs, habitants) et les
spécificités locales : quels sont les principaux
défis liés à la mobilité et comment la pratique
de l’autostop peut y répondre efficacement ?
Étape 2
Lancer une campagne de sensibilisation pour
promouvoir les avantages du covoiturage sur
le territoire (médias régionaux, offices de
tourisme, réseaux sociaux…) pour atteindre un
large public.
Étape 3
Établir des partenariats locaux avec les offices
de tourisme, les stations de ski, les hôtels, les
restaurants et les associations. Mettez sur îed
des offres incitatives pour les utilisateurs du
covoiturage, comme des réductions sur les
forfaits de ski, les repas ou les hébergements.
Étape 4
Rejoindre une plateforme de covoiturage
(RézoPouce) : facile à utiliser pour faciliter la
mise en relation des conducteurs et des
passagers. Assurez-vous que la plateforme
permet de rechercher, réserver et partager
des trajets de manière intuitive.
Étape 5
Collecter des données sur l’utilisation de la
plateforme de covoiturage, les trajets effectués
et les réductions d’émissions de CO2. Utilisez
ces données pour optimiser et améliorer
continuellement votre communication et vos
animations
Étape 6
témoignage :
Qui êtes-vous ?Je suis Aymeric Morestin, chargé de mission mobilité à la communauté de communes des Pays du Mont-Blanc, composée de 10 communes et 45 000 habitants. Je suis arrivé en novembre, le dispositif RezoPouce était déjà lancé. L’idée par la suite, c’était de regarder si les endroits où on avait mis les panneaux étaient appropriés en prenant en compte les retours d'expériences.
Maintenant, j’ai plus un rôle d’animateur pour promouvoir le dispositif auprès des habitants et leur montrer une alternative à la voiture individuelle. En fait, on essaye vraiment de promouvoir le dispositif !
Le stop était pratiqué...Les problèmes pour se déplacer sur nos territoires de montagne sont nombreux, au niveau des bus ce n’est pas super bien desservi mais on essaye de travailler dessus. Il y a également le volet environnemental, n'oublions pas que la vallée de l’Arve est un endroit plutôt pollué....
En parallèle, on avait remarqué, que le stop était pratiqué par ci, par là.
Donc Rezopouce était un outil pour inciter les personnes à faire le pas vers une mobilité durable.
Et le budget ?En tout 21 000€ (payé par la communauté de communes) ce qui comprend la convention avec Rezopouce, la communication, l’achat des panneaux, les travaux sur la voierie.
Chaque année la communauté de communes paye 5 500€ à Rezopouce car ils nous fournissent des kits de communication, des goodies etc… pour permettre de faire des animations. Le prix dépend du nombre d’habitants dans la communauté de communes.
Pas à pasTout d'abord c'est la communauté de commune qui a contacté Rezopouce, une société d'intérêt de coopération collective qui travaille pour les collectivités territoriales qui souhaitent implanter le dispositif.
Moi comme je vous l’ai dit je n’ai pas fait la phase de terrain, c’était mon ancienne collègue mais l’idée en premier c’était de les contacter, ou les rencontrer directement dans les locaux pour discuter du projet et ensuite inscrire les 10 communes du territoire dans le dispositif (février à juin 2022). Ensuite, il y a eu la phase terrain : les directeurs technique des communes sont intervenus pour voir où et comment implanter les panneaux stop rezopouce (juin/aout 2022).
La pause des panneaux a été faite par une entreprise extérieure et ensuite il y eu la communication auprès des habitants.
Plus de 90 arrêts !Depuis 6 mois, on a 160 inscrits et plus de 90 arrêts… en fait on a eu pas mal d’inscrits au début car on a fait un gros événement, ensuite ça a stagné, en ce moment je suis en train de faire des animations dans les lieux publics (marché, supermarché, lycée etc…). L’idée c’est vraiment de faire beaucoup de communication !
Certaines communes comme Passy ou Sallanches comptent 20 ou 25 panneaux, d'autres plus petites comme Cordon en possèdent 5.
Un conseil ?Il ne faut pas avoir peur de faire le pas et bien sûr beaucoup communiquer sur le dispositif !
C’est à la portée de tout le monde, que ce soit une commune ou une communauté de communes, je pense que c’est un bon moyen de proposer une solution durable aux habitants, surtout sur des territoires pouvant être enclavés. Bien sûr, il faut savoir que ça prend du temps aussi, savoir être patient et le changement se fera.